Double album, à contre-sens.

Déçu par l'album Tres Lunas que j'avais acquis au format CD d'occasion, j'ai acheté les yeux fermés cet album, "Light+Shade", à un prix défiant toute concurrence, l'album gisant au fond d'un bac à la F...C pour la modique somme de trois (3) euros. Oui trois euros.  

Là aussi, ce fut pour moi une belle déconvenue, mais bon, au prix où j'avais acquis l'album (en 2007 ou 2009, par là), je n'ai pas lâché le morceau (enfin les morceaux).  

Du coup, au fur et à mesure des écoutes, parfois ardues, je me suis constitué un seul CD avec les deux, et voici les morceaux qui y figurent :

01. Angelique
02. Blackbird
03. The Gate (Excerpt)
04. First Steps
05. Closer
06. Our Father
07. Rocky
08. Sunset
09. Resolution
10. Surfing (Restructured)
11. Tears Of An Angel
12. Ringscape
13. Nightshade

Voilà pour l'essentiel, ce qui nous fait un album complet d'une heure et dix-neuf secondes tout de même, et qui se laisse finalement écouter.

D'ailleurs, il y a cinq morceaux qui, à mon goût, se détachent du lot, à savoir :

- First Steps (avec une émotion croissante, à la "The Lake")
- Our Father (en essayant d'oublier le côté "Notre Père")
- Sunset (bien sympa)
- Ringscape (mention spéciale)
- Nightshade

C'est maigre pour un double album, mais c'est toujours bon à prendre pour du Oldfield.
"First Steps" et "Ringscape" font même partie de ma compilation sur double CD de morceaux instrumentaux spécialement consacrée à Mike Oldfield.

Voilà pour "Light+Shade", je n'aurais pas grand chose à rajouter sur cet opus, qui m'a échaudé avec le maître, en me disant, "mais où tout cela va-t-il finir ?"  

E-Gwen.

Un album que je n'écoute pas, je le mets seulement en musique de fond quand j'ai besoin de me concentrer sur autre chose ^^

Heureusement qu'il y a eu Music of the Spheres pour nous faire digérer les années 2000...

Excusez-moi mais quelque chose m'échappe... Ce n'est pas Light+Shade que Mike Oldfield dit avoir réalisé entièrement réalisé que sur du numérique ou est-ce un autre album des années 2000 ? Car il me semble bien que, dans une interview que j'ai lu de lui, il parle d'un album réalisé totalement à l'informatique...

Si tant est qu'on puisse "synthétiser" un touché de guitare aussi particulier...

D'ailleurs, en parlant de guitare, le solo de Surfing est - de mon avis - d'une qualité inversement proportionnelle à l'ensemble de l'album, et pour peu qu'on arrive à se taper se farcir se faire aux voix synthétiques qu'on dirait tout droit sorties des annonces de stations de bus ou des messages automatisés de la SANEF (Eliott) , on pourrait presque toujours le morceau intéressant !