Exposed, and Burned

La première partie est très bien, elle permet de se faire une idée de ce qu'est Incantations en version studio dans sa partie 1 et sa partie 2. Le fait que la version "live" colle à la version studio est formidable, mais on pourrait lui reprocher son manque d'audace, justement.
Le passage issu du début de la deuxième partie d'"Incantations" me fascine toujours autant.
Je crois d'ailleurs que c'est elle qui a attiré mon oreille vers la musique de Mike lorsqu'elle était utilisée pour le générique d'une émission de télévision traitant de la grande consommation (de souvenir, à confirmer)

La deuxième partie est plus soporifique, mais le piano vient bien soutenir l'introduction de la troisième partie, ce qui la rend plus intéressante que la version studio!
Le choix des transitions entre les passages est bancal, ce qui ne relève ni rythmiquement, ni mélodiquement, ni structurellement l'ensemble. C'est dommage.  

On regrettera qu'il n'y est pas de transition réelle (ou simulée) de public entre les parties. Cela casse l'ambiance du "live".

La troisième partie reste inégale, avec des passages jazzy de Tubular Bells Part 1 qui sont relativement intéressants.
Le début est haletant, la batterie le soutenant parfaitement.
la fin est bien posée.

La quatrième partie est bien, avec une fin très entraînante et très mélodique à la fois. Un régal.

La cinquième piste, "Guilty", est une excellente version live de ce titre, avec une batterie extrêmement vivace.  

Je crois que Mike a fini sur les rotules avec cette tournée, et qu'il a perdu de l'argent (il me semble l'avoir lu dans une entrevue, mais je ne sais plus où).  

Un live pour les curieux et les fans.

Oldfield'ment vôtre.

E-Gwen.